D'une manière générale, j'essaie de manger français et de saison, voire local et bio. J'essaie, mais je n'ai pas toujours le temps de lire et décortiquer toutes les étiquettes lorsque je fais mes courses au supermarché, car oui, je me rends encore dans ces temples de consommation, parce que j'ai beau vouloir me la jouer BoBo Ecolo, ben y a des fois où je suis contente que Michel Edouard il pense à mon porte monnaie, que Super lettre elle vende du "bio" et le reste tout au même endroit ou que les Mousquetaires ils tiennent échoppe à l'abri de la pluie....
Bref, partie faire quelques emplettes sur mon temps de pause un midi, j'eus une envie soudaine de cornichons (moins glamour que l'envie de fraises, mais je fais ce que je peux). Matraquage de publicités oblige, au lieu de prendre le bocal habituel, je me suis dit "Tiens si j'essayais cette marque dont la réclame me parle tant dernièrement ? " Ce n'est qu'une fois l'objet de convoitise ouvert, que ma Nature revint au galop pour me tirer les oreilles: " Et l'étiquette, tu as lu l'étiquette ?!" Oups... Et là, sacrebleuh, voilà que je découvre - horrifiée - que mes cornichons venaient de... Turquie.
Bigre, sacré coup de canif dans mon code alimentaire..... Le hasard faisant parfois bien les choses, j'ai vu très peu de temps après une émission sur M6 où il nous était expliqué qu'il n'y avait plus de cornichons français, mais qu'ils provenaient désormais quasi tous d'Inde ! Glurps et reglurps, l'idée de me passer de cornichons ne me plaît pas trop, et je songe à m'y résigner quand le hasard - encore lui - met quelques semaines plus tard sous mes yeux ébahis des cornichons frais, français au rayon primeurs de mon supermarché !
Je ne réfléchis pas et j'en achète une poignée.
Bon, j'aurais du réfléchir un peu, parce que le cornichon, ça ne se garde pas super-super bien.... Et le temps que je trouve une recette pour les préparer.... ils étaient devenus mous, voire gluants.
Beurk.
Donc cornichons à la poubelle et argent par la fenêtre.... Pas bien. Un peu colère contre elle La Vilaine sur ce coup là... J
e suis donc retournée au supermarché en quête du cucurbitacé et en ayant retrouvé, me mis aussitôt à l'ouvrage en rentrant à la maison.
J'ai pris la recette dans ce livre
Et bien, croyez moi si vous le voulez, le premier pot était bien bon ! Dommage que je n'en n'ai fait que 2...
PS: Salatalık turşusu, c'est du turc, Kokombrezennig, c'est du breton. Je pense que vous aurez trouvé le mot en français...